Le Trésor Des Kerguelen

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240 Mille et neuf conseils de vie à bord …

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240  Mille et neuf conseils de vie à bord …

 

 

 

 

Banques, retraits et jours glissants…

 

     Dans les DAB (Distributeurs Automatiques de Billets), un retrait au maximum du plafond ne peut se faire en général que tous les « 7 jours glissants ». Mais que veulent donc bien dire ces 7 jours glissants ?

On trouve bien rarement d’explications claires sur ces jours glissants !

Eh bien cela signifie que si vous avez fait un retrait (au maximum du plafond…) le lundi midi à 13h23 par exemple, vous ne serez autorisé à refaire ce même retrait que le lundi suivant à…13h24 ! Si c’est un mercredi soir à 23h59 en sortant du cinoche eh bien le prochain retrait autorisé ne le sera cette fois, que le second jeudi suivant (autrement dit, pas le lendemain mais 8 jours plus tard et à 00h00) ! Ce qui donne bien à chaque fois, 7 jours « glissants ».

En fait quand on retire de l’argent dans un DAB, deux choses vont intervenir.

En premier le montant et en second la durée « d’attente ». Pour le montant cela dépend de la banque et du type de carte dont vous disposez. Pour la durée, si celle-ci est de 7 jours glissés (majorité des cartes courantes) eh bien un décompteur vous alloue le nombre 10080 (dans un registre minuteur - correspond aux minutes de 7 jours pleins – 7 x 24 x 60) et il vous sera possible de recommencer une opération de retrait seulement quand votre "décompteur" sera revenu à zéro.  Maintenant si vous n’avez pas retiré la totalité de votre montant autorisé, il vous sera toujours possible de faire ce complément mais toujours dans le créneau des 7 jours glissés pour arriver au maximum de votre plafond autorisé. On est donc lié en fait à un double "conditionneur numérique" (durée + montant maxi).

Ceci est bien utile à connaître en étant à l’étranger, surtout si le DAB n’est pas à côté du port (ou de votre hôtel). Il suffit de noter sur son pense-bête favori le jour et l’heure précise aussi (très importante l’heure afin de connaître le « zéro », point de départ du prochain retrait possible) !

Se rappeler aussi qu’il existe presque toujours un « montant maximum disponible utilisable » (calculé en fonction de chacun – revenu mensuel, avoir moyen présent sur le compte, etc…) par mois pour les achats en ligne. Cette fois, c’est sur 30 jours glissants que cela se décompte. Au-delà de ce montant, il sera nécessaire de faire une demande préalable d’autorisation de dépassement à la banque avant de faire l’achat en ligne (cas typique par exemple pour l’acquisition de billets d’avion de toute une famille).

 

 

 

Bottes de secours…

 

     Si un jour vous avez besoin de mettre des bottes pour n’importe quelle « opération  d’urgence », eh bien pensez aux sacs poubelles ! En effet, il suffit de mettre le pied (muni de chaussette) dans un très grand sac poubelle et de le tire-bouchonner autour de la jambe le plus haut possible. Un petit sandow, de la ficelle ou du scotch permettra de le maintenir en place. Prendre de préférence un sac solide car on trouve de tout ! Ensuite vous mettez une vieille paire de chaussures. Souvent les sacs sont très glissants (f de la matière), dans ce cas, il sera bien utile de remettre par-dessus une vieille chaussette. Tout cela va créer de l’épaisseur et il sera bien vu de prendre des chaussures souples et/ou plus grandes. Cette astuce vous protégera de l’eau, du froid et des polluants si polluants il y a !

 

 

 

Chauffage et ses limitations…

 

     Quand on chauffe sa demeure (plutôt l’hiver…), eh bien on se trouve parfois confronté aux limitations techniques de nos appareils et ceci, quel que soit le mode de chauffage. Explications…

Un chauffage est un appareil qui rayonne autour de lui ses calories. Mais ces calories ont une certaine inertie et mettent donc du temps à se dissiper dans la pièce qu’il faut réchauffer. De plus beaucoup de ces appareils disposent d’un mode de régulation qui coupera le chauffage afin que l’appareil lui-même ne soit pas détérioré par la température. Alors voici une astuce que j’ai utilisée à maintes reprises pour augmenter le rendement énergétique des chauffages. Je monte près de ceux-ci des petits ventilateurs d’ordinateurs (car ils consomment peu) afin de dissiper plus aisément la température dans l’environnement. Cela fonctionne même avec des chauffages électriques (convecteurs ou bain d’huile) car le thermostat arrive très vite à son maxi et coupe le courant. Il va donc resté un certain temps « off » (sans chauffer), attendant que la chaleur environnante soit dissipée dans la pièce. Parfois cette caractéristique a pour effet de ne pas arriver à chauffer la pièce correctement. Avec de petits ventilos qui vont diffuser cette chaleur plus loin, on va donc pallier cet inconvénient.

Ceci sera d’autant plus efficace que votre ligne électrique sera limitée. Si par exemple vous disposez de 16 A au compteur, eh bien en supposant que vous allumez tous vos chauffages en même temps et que vous atteigniez les 16 A, vous serez alors sujet à l’arrêt des thermostats. Votre installation de chauffage va donc fonctionner un certain temps puis couper l’appareil (les) en attendant la dissipation de la chaleur. Votre ligne ne va donc débiter que la ½, les 2/3 ou les ¾ du temps (exemples pour comprendre l’astuce…). Pendant le (¼) restant, ils passent en « passif », donc pas de chauffage « réel ». Et par grand froid, c’est dommage de ne pas pouvoir garder ces chauffages « actifs ». Dans mon cas avec l’air pulsé par les ventilos, eh bien, les chauffages vont diffuser bien plus rapidement leurs calories et fonctionneront alors pratiquement à 100% du temps. Tout ceci sans jamais dépasser les 16 A alloués au compteur. Cette astuce agira uniquement sur leur temps de chauffe. Bien sûr, au final, vous consommerez un peu plus en kW mais cela permet de chauffer beaucoup plus par grand froid et sans s’équiper davantage en matériel, ni en puissance compteur accrue (car ligne plus forte = abonnement plus cher) ! CQFD.

 

 

 

Enduit naturel de secours…

 

     Si un jour vous avez besoin d’enduire un canot (ou bien autre chose…, un toit de tuiles de bois, de la toile forte, par exemple…), eh bien voici un moyen naturel, simple et efficace de le faire. Vous récupérez de la résine de sapin ou de pin (ou bien la sève de n’importe quel résineux que vous saignez…) et vous mélangez avec une portion de saindoux de porc (1/3 de graisse pour  2/3 de résine). Si vous n’avez pas de saindoux sous la main, de la graisse de canard ou d’oie ferait l’affaire (la graisse blanche est la mieux adaptée). Une fois chauffée le mélange sur le feu, on badigeonne au pinceau… Voici un enduit naturel, simple et pas cher à faire soi-même. Cette recette nous vient tout droit du Grand Nord Canadien.

 

 

 

Firmware, bugg et compagnie…

 

     De nombreux appareils aujourd’hui fonctionnent avec un micro logiciel interne (firmware) qui gère entièrement cet outil. Impossible de les nommer tellement ils sont nombreux. Mais une chose nouvelle est apparue avec ces appareils dits « intelligents », c’est qu’ils plantent très facilement. Et pour les relancer, quand ils ne sont pas bloqués purement et simplement, eh bien on ne sait plus comment faire. Impossible de se sortir de ce mauvais pas. Alors voilà une astuce qui peut fonctionner pour un certain nombre d’entre eux… Il suffit d’ôter la batterie interne, d’attendre un peu (une nuit entière parfois) et le lendemain après avoir remis la batterie en place, l’appareil en question re fonctionne. Parfois il suffit de faire un court-circuit entre les deux fils internes de la connexion alimentation. Cela fera une RAZ des commandes systèmes du firmware et tout repart de suite !

De plus, certains appareils sont pourvus d’une procédure particulière pour réaliser en fait cette manipulation. Il s’agit le plus souvent de maintenir appuyer plusieurs seconde une touche spécifique ou alors par la combinaison de 2 de ses touches. Mais là, ce sera au petit bonheur à la chance car ce genre de manip est rarement décrite dans les documentations « grand public ».

 

 

 

Imperméable improvisé…

 

     Dans son sac à dos de randonnée, on devrait toujours avoir un (ou plusieurs) grand sac poubelle type ménager. En effet si vous deviez avoir besoin d’un imperméable improvisé,  il est très facile de faire les trous nécessaires dans le sac pour y passer  la tête ou les bras. Et même sans le percer, il pourrait vous servir d’abri en cas de pluie diluvienne sans possibilité de s’abriter ! De plus ces sacs poubelle pourraient tout aussi bien servir de couverture de survie en cas de pépin. Plus il sera grand et mieux ce sera. Un truc simple, pratique, léger et oh combien utile…

 

 

 

Isolation contre le froid, à pas cher...

 

     Quand on a besoin d'isoler une paroi et ceci quel qu'elle soit, il y a un moyen simple, pratique et très économique de le faire... Cela consiste à fabriquer un "matelas" en empilant des feuilles de papier bulle pour emballage. Prendre le modèle de film avec de petites bulles, celui-ci est beaucoup moins fragile qu'avec des grosses. Pour renforcer ce système, il est souhaitable de les coller ensemble (point de silicone, scotch double face, etc...) afin de maintenir l'ensemble cohérent. Enfin, on pourra mettre en couche de finition un papier aluminisé (genre pare-soleil de voiture). Une fois assemblé, ce "matelas" sera un parfait renfort contre le froid.

Faute d’avoir du papier bulle, on pourrait encore faire plus économique en prenant du simple carton (récup de caisses d’emballage) et on empile plusieurs couches. Les coller ensemble pour plus de rigidité. Mais avec le carton attention à ne pas l’utiliser en milieu humide (risque de délitement, pourrissement).

 

 

 

Piles ou batteries rechargeables…

 

     Beaucoup de nos petits appareils fonctionnent sur piles. Parfois on est tenté de mettre à la place des « piles » rechargeables, qui sont donc des batteries. Mais il faut savoir que parfois, ce n’est pas possible. Ceci pour une simple raison, c’est que les piles délivrent une tension unitaire de 1,5V alors que les rechargeables ne délivrent, elles, que 1,2V. Cela peut amener des pb de fonctionnement surtout si l’appareil en question met en série plusieurs de ces piles. Ainsi, si vous avez 4 piles en série alimentant un appareil celui-ci va fonctionner avec une tension de base de 4X1,5 = 6V. Si vous remplacez les piles par des rechargeables, cela donnera alors : 4X1,2 = 4,8V. On voit de suite que la source d’alimentation n’est plus suffisante. Pour obtenir les 6V requis, il serait nécessaire d’en ajouter une cinquième (rechargeable) dans la série qui donnera alors… 5X1,2 = 6V. Et là ce serait OK. Malheureusement ce n’est pas souvent possible de mettre une batterie en plus, car il y a alors un problème de place de logement. En effet les piles et les rechargeables de même catégorie possèdent les mêmes dimensions, hélas. Bon, cet élément technique particulier est bon à savoir lors des rechargements de nos appareils portatifs.

 

 

 

Rinçage et assouplissants de rinçage…

 

     A la fin des cycles de lavage en machine, il y a, avant la fin, un dernier cycle de rinçage avec l’assouplissant que vous avez mis dans le bac spécial à cet effet. Ces produits étant assez onéreux, on peut facilement les remplacer par une astuce intéressante. Au lieu de mettre votre « Soupline » habituelle, vous pouvez mettre en lieu et place, un demi-verre d’eau dans lequel vous aurez versé 7 ou 8 gouttes d’huile essentielle quelconque. J’utilise volontiers de l’huile essentielle de lavande car j’adore cette odeur provençale. Mais on pourrait tout aussi bien en utiliser d’autres… Au choix suivant les goûts de chacun.

 

 

 

Scie de secours de voyage…

 

     Voici un bon moyen auquel on ne pense pas forcément pour se fabriquer une bonne scie à bois de voyage ou de secours… C’est de prendre une chaîne de tronçonneuse (nue et ouverte) et d’y accrocher à chaque bout, une solide poignée en bois. Poignée faite sur le principe de celle du tire-bouchon, c’est-à dire attachée par le milieu avec un solide fil de fer. On se sert alors de la scie en entourant la branche à couper de la chaîne et on tire alternativement vers soi, d’un côté puis de l’autre. Attention sur la fin du sciage car la chaîne peut sauter d’un coup vers les mains… DANGER… Procéder avec de bons gants en cuir.

Ceci est une excellente astuce bien connue des explorateurs canadiens. Une chaîne pèse peu et ne prends pas beaucoup de place dans un sac à dos.

 

 

Table pour famille nombreuse ou communauté…

 

     Quand on est une famille nombreuse ou bien que l’on vit en communauté, il n’est jamais aisé de pouvoir se servir facilement à table à cause justement de la grandeur de celle-ci. Alors voici une astuce que j’ai vue en Asie et qui permet de pallier cet inconvénient. Il suffit de créer une table ronde assez grande et d’ajouter au centre de celle-ci un autre plateau qui lui sera mobile (tournant, monté sur un chemin de billes – ou autre système-  et qui pourra être positionné au-dessus de la première table (en débordant depuis le centre). Il suffit alors de disposer en périphérie sur ce plateau central, plats, bouteilles, boisson ou accessoires de table et ainsi chacun pourra faire tourner à sa guise le plateau central pour se servir aisément « en face de soi ».

 

 

 

Tempête de sable (ou tornade) et protection…

 

     Si un jour vous êtes pris dans ce genre de phénomènes, il y a des mesures à prendre de suite pour votre survie. Dans le cas de tempêtes de sable (grands déserts et zones proches), le premier danger viendra de la visibilité nulle, puis de la poussière transportée. Donc en premier, interrompre votre trekking (pour ne pas s’égarer) et se protéger rapidement les yeux et le visage (respirer un air filtré). Dans ces perturbations météos, le vent pourra dépasser les 100 Kts. Autrement dit, ce sera très rapidement démentiel de puissance. De plus si la tempête passe sur des zones habitées, un autre danger viendra se surajouter : les objets arrachés et projetés dans le vent. Si vous pensez être dans ce cas de figure (sous le vent d’une zone urbaine), eh bien, il faudra trouver rapidement un endroit même petit, même sommaire (rocher, tronc couché, butte de terre ou bosquet d’herbes hautes…/…) et se protéger derrière. Se mettre couché au sol, face contre terre la tête dans les mains et dans le sens même du vent. Creuser le sol si c’est possible afin d’obtenir une meilleure protection.

Pour le cas des tornades, de violents orages pourront accompagner le phénomène et la grêle est fréquente autour de ces dangereux vortex. Donc pensez aussi aux grêlons qui vont pleuvoir comme des cailloux. DANGER ! Le vent pourra atteindre cette fois 250 Kts au cœur du siphon. Plus rien de résistera à cet enfer. Il vous faudra donc dans ce cas de tornade arrivant sur vous, trouver un endroit abrité et sûr (cave enterrée, abris en béton lourd…). Mais fuir à tout prix les abris légers (même un véhicule) et ne pas rester sur la trajectoire directe du phénomène. Pensez aussi qu’une fois le vortex passé près de vous, le vent va totalement s’inverser (comme dans les cyclones au passage de l’œil) et donc il faudra se protéger cette fois d’une direction tournante, puis opposée.

 

 

 

Terra Preta ou engrais naturel…

 

     Si vous voulez faire pousser des petits légumes en pot sur votre bateau (ou votre balcon, idem…), eh bien il sera bien vu de compléter la terre en l’enrichissant avec de la Terra Preta. Qu’est-ce donc que « cette terre noire ». Eh bien, c’est tout simplement de l’humus fabriquer artificiellement. Cette « terre » particulière a été découverte et étudiée par les agronomes pour la première fois en Amazonie puis au Tyrol également. Elle est composée de fumier et de déchets organiques en tout genre (restes de coupe, feuilles mortes, bois mort, végétaux, etc…). Avant d’utiliser ce mélange enrichissant (connu sous le nom de compost chez nous), il sera nécessaire de le laisser « travailler » en le remuant de temps en temps. Cela donnera un excellent engrais naturel noir d’où son nom originel de « Terra Preta ».

 

 

    

Tuyaux improvisés...

 

     Si un jour vous avez besoin de trouver un tuyau (solide, autre que bouteille en plastique) à l'improviste pour réparation, eh bien il faut de suite penser aux boîtes de conserves, vides. On n'en a pas forcément sous la main, mais il sera relativement aisé d'en trouver (voisins, amis, ou en faisant les poubelles du coin, par exemple). L'avantage de ces boîtes c'est que désormais, elles s'emboîtent très bien les unes dans les autres (fonds complémentaires conçus pour l'empilage). Il sera donc aisé de les mettre bout à bout et même de les souder* ensemble à l'étain. Ne pas oublier de décaper les parties à souder à l'acide avant de procéder. Il y a peu de fabricants mais pas mal de choix dans les dimensions, donc il devrait être loisible de trouver le bon diamètre recherché. Les boîtes les plus courantes sont à ce format...

D85 X H85 (modèle 400g), D75 X H110 (400g), D100 X H115 (800g). Ceci pour les plus utilisées, mais les modèles ne manquent pas ! Pour un montage provisoire, on peut se contenter de les scotcher ensemble (sans les souder – dépend de l’utilisation surtout).

*Souder : si vous ne pouvez pas faire de soudure, du scotch solide pourra tout aussi bien faire l’affaire. Mais prendre du scotch en ruban d’aluminium si le tuyau doit aller à la chaleur (conduit de  poêle, de cheminée).

 

 

Qu’on se le dise …et bon vent !

 

 

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09/02/2015
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