251 Mille et dix conseils de vie à bord …
251 Mille et dix conseils de vie à bord …
Aspirine de secours…
L’écorce de saule blanc contient naturellement dans sa sève de l’acide salicylique. On peut en récolter par saignée et la faire sécher un peu au soleil. Ensuite on la réduit en poudre et vous aurez là, un petit concentré d’Aspirine de secours. Ce « médicament naturel » est connu comme tel depuis l’Antiquité. D’après une étude récente du Dr Richard Béliveau, un bon nombre de fruits et légumes « très colorés » en contiennent aussi beaucoup. C’est le cas en particulier des framboises, cerises, raisins, fraises, curcuma ou gingembre. Le fait de manger en quantité ces produits, vous apportera donc cet anti inflammatoire et antalgique naturel excellent contre toutes les agressions dans l’organisme. Se rappeler aussi que cet acide est un anti coagulant. Donc ne pas en abuser pour les personnes pouvant être sensibles à cet effet « hémorragique ».
Quand on n’a rien du tout sous la main, il faudra donc commencer par chercher du saule ou bien consommer le plus de fruits ou légumes « colorés ».
Bakelite et récupération…
La Bakelite est un matériau très utile. Il sert dans de nombreux domaines techniques en étant un très bon isolant électrique et thermique. De plus c’est une matière dure qui se travaille aisément tout en étant très résistante (y compris aux acides)… Si un jour vous avez besoin d’un petit morceau de Bakelite et que vous n’en avez pas, pensez de suite à vos vieilles poêles ou bien vos vieilles casseroles. En effet, leurs manches (anses ou poignées) sont bien souvent fabriqués dans cette matière. Ne restera plus qu’à découper, (ou bien "sculpter" dedans) la pièce dont vous aurez besoin.
Briquets à gaz, usagés…
Si vous avez un briquet à gaz ordinaire, avant de le jeter, regardez bien si celui-ci n’est pas un briquet muni d’un petit allumeur piézo-électrique. Pourquoi… ? Eh bien tout simplement, cet allumeur piézo fonctionnera à vie, sans jamais s’user ! Ce petit allumeur pourrait donc vous servir en survie si un jour vous aviez à allumer un feu sans rien n’avoir de quoi que ce soit devers vous, pour initier ce feu. Là, votre mini piézo, vous sauvera la vie. Restera à dénicher un champignon d’amadouvier desséché (genre langue de bœuf) sur un arbre et vous aurez de quoi démarrer un feu. Des lichens, fougères sèches ou bourre de coco feraient tout aussi bien l’affaire. Mais un vieux briquet muni d'un piezo est une vraie richesse en soi.
Chauffage et thermomètres…
Dans tout lieu d’habitation situé hors zone tropicale, on trouve un chauffage. Ceci est vrai pour un bateau comme d’une maison. La dispersion de cette chaleur se fera en fonction de l’isolation de la demeure et de ses ouvertures, qui seront toujours potentiellement des points de perte d’énergie. Pour contrôler la température on utilise tous un thermomètre. Oui mais voilà, en mettre un seul n’est pas du tout efficace pour connaître la répartition de la chaleur dans une pièce. Pour ma part, j’utilise plusieurs thermomètres que je répartis dans la pièce pour voir où, justement il y aura une grosse déperdition de chaleur. Après cela, vous pourrez nettement améliorer l’isolation par neutralisation de ces points de perte, parfois inattendus. Pensez également aux ponts thermiques (parties métalliques ayant une liaison continue entre intérieur et extérieur). Ils représentent souvent des endroits favorables aux fuites de calories (et aussi de condensation - ce qui traduit un endroit "froid").
Chauffe-eau et son danger potentiel…
On est tellement habitué à cet appareil que l’on n’y prête plus attention. Pourtant…
Savez-vous qu’un chauffe-eau (électrique, classique, à ballon de réserve) rempli à seulement 80% d’eau et dont les sécurités ne fonctionnent plus peut exploser tel une bombe… ? Eh oui, cet engin est une véritable bombe si par mégarde, les sécurités ne fonctionnent plus et qu’il sera rempli d’eau à seulement 80%. Il est donc important de toujours bien entretenir son chauffe-eau électrique et qu’il n’y ait pas d’air du tout à l’intérieur. Précaution à prendre lorsque l’on doit le vidanger pour un entretien quelconque ! Il faudra bien le remplir complètement d’eau avant de le remettre en mode chauffe.
Chaussures de sport, de randonnée et top laçage…
Chacun sait lacer des chaussures, c’est évident !
Mais pour ceux qui font de longues randonnées (ou courses, idem…) eh bien il y a des méthodes de laçage bien meilleures que la « classique ». J’explique…
On a pour habitude de lacer nos chaussures en croisant systématiquement chaque brin de lacet. C’est-à-dire en partant du bas : un trou à droite puis un trou à gauche puis un trou à droite…/… et ainsi de suite (et ce, quel que soit le côté de départ). Oui, c’est vraiment ce que l’on nous apprend à faire tout gosse.
Eh bien si cette méthode est « suffisante » pour des chaussures ordinaires, elle est loin d’être la meilleure pour les sportifs. En effet, lors d’une marche soutenue (rando ou course), le pied subit un effort important de compression et plie vers l’avant tout en refermant l’angle au niveau de la cheville (avec la jambe). La chaussure se retrouve donc sous pression et rien ne bouge avec un laçage "normal". Ce n’est pas bien bon pour la respiration de nos fragiles petits petons…
Si au lieu de faire ce laçage classique, vous lacez en faisant (depuis le bas toujours), 2 trous contigus à D puis 2 trous à G puis 2 à droite… (et à suivre). Ainsi, le lacet va d’abord se trouver plus long puisque vous traversez moins souvent la languette. Et là, résultat : à la pliure de la chaussure, le lacet va se trouver détendu par la pliure de cette languette (partie du dessus du pied). Par effet de relâchement, ces parties contigües et montantes du lacet vont faire office de décompression de la chaussure. Le pied va alors pouvoir respirer un peu au rythme du « relâchement des lacets au pliage ». Là, c’est le top du laçage.
Essayer ce type de laçage, c’est l’adopter à jamais, foi d’un randonneur averti.
Confitures et gelées…
Si un jour vous avez besoin d’épaissir vos confitures ou gelées de fruits et que vous n’avez rien de prévu pour faire cela… Alors voici une astuce peu connue… Tous les agrumes (citron, orange, mandarine, pamplemousse, lime, etc…), contiennent entre les quartiers de fruits et la peau extérieure un « manteau blanc fibreux » appelé l’albedo. Cette partie du fruit, une substance blanche et très spongieuse, est en fait très riche en fibre et pectines. Vous pouvez donc la mettre de côté, la passée au mixeur et l’incorporer à vos confitures pour les épaissir. Cette poudre obtenue est capable d’absorber plus de vingt fois son propre volume en eau en se transformant en gel. C’est donc un très bon épaississant pour nos confitures. Le fruit qui en contient le plus est le pamplemousse. Vous pouvez penser également à la purée lyophilisée (de pomme de terre) comme épaississant. J'ai essayé cet artifice et c'est efficace sans en altérer le goût.
Démarrer du feu quand on n’a rien…
En randonnée, un jour, je me souviens avoir démarré un feu (pour boire un truc chaud) avec des chips de crevette. Il pleuvait, tout était trempé et il faisait froid… impossible de trouver des herbes sèches pour démarrer un feu. Nous avions cependant une boîte de conserve et des chips. Eh bien nous avons été bien surpris de constater que ces chips de crevettes tenaient très bien le feu (mises dans la boîte vidée) et cela nous avait permis de sécher des brindilles et de lancer enfin un bon feu. Je suppose que des chips de patates seraient tout aussi efficaces.
Ecologie et sac plastique…
Depuis quelques années maintenant, les sacs plastiques ont disparus des caisses de nos magasin mais nous ne sommes pas pour autant parvenus à une écologie durable. Je veux dire par là que contrairement à ce que l’on nous dit haut et fort, la véritable écologie n’est pas de remplacer les sacs plastique par des sacs papiers ou d’autres matière soi-disant plus économes ou dégradables mais beaucoup plus simplement par des sacs durables ! De nombreuses études, allemandes en particulier, ont été faites sur le sujet. Si on fait le bilan global de la fabrication d’un sac ordinaire (pour faire nos courses quotidiennes), eh bien leur bilan total d’un point de vue écologique ou énergétique (sac papier, tissu ou plastique) est identique. Conclusion, ce n’est pas le passage du plastique au papier, à la jute ou au dégradable qui fera vraiment avancer les choses mais de posséder des sacs DURABLES ! Qu’ils soient en plastique, en papier, en tissu ou en fibre naturelle (coton, jute, sisal…), le mieux sera toujours de favoriser les sacs solides et durables afin de les utiliser le plus longtemps possible. Donc aussi d’en fabriquer le moins possible. D’où cette véritable notion d’écologie durable. Mais là, on touche encore et toujours une autre notion qui elle, n’est pas prêt de changer : la rentabilité immédiate, le consumérisme à tout va avec son obsolescence programmée qui lui est forcément associée.
Conclusion : prenez n’importe quel sac solide et conservez-le le plus longtemps possible. Ce geste sera bien le seul, véritablement efficace pour de l’écologie « durable ».
Lacets et sac de nœuds…
J’ai plusieurs paires de chaussures de randonnées, tout « bêtement » parce que je n’arrive pas à me séparer de mes plus anciennes, plus que usées certes, mais tellement bien faites à mes pieds que je les porte parfois encore, pour leur souplesse… Bref, parmi les deux paires de plus « récentes », il y en a une qui me fait des sacs de nœuds dans les lacets, pratiquement à chaque fois que je les enlève ! Alors moi qui veut « tout comprendre sur tout », je me suis posé la question… : mais pourquoi donc cette paire de chaussures-là me fait un sac de nœuds sur les lacets à chaque fois ?
Hé bien à force de chercher j’ai fini par trouver…
C’est la finesse du brin du lacet qui engendre ces nœuds à chaque fois que je les défais. J’ai croisé les lacets avec une autre paire de chaussure assez proche de forme et les sacs de nœuds se sont aussi déplacés. Sur ces mêmes chaussures « à sac de nœuds », j’ai mis des lacets plus gros : le tricotage a disparu. Conclusion, si comme moi, vous avez une paire de chaussure qui vous donne du fil à retordre avec les lacets, montez y des lacets plus épais et vous ne serez jamais plus enquiquiné. Etonnant, mais vérifié sur plusieurs types de chaussures et c’est idem… Foi d’un chercheur d’absolu.
Lampe à LED improvisée…
Si vous avez besoin de faire une petite lampe à LED de façon improvisée et que vous disposez de LED, il est aisé d’en fabriquer une. Comme les LED nécessitent une tension fixe de 1,5 V, eh bien il suffira de mettre en série 8 ou 9 LED et de brancher la série directement en 12 Vcc (8X1,5 = 12 V). Maintenant, si vous ne possédez qu’une seule LED, il faudra impérativement mettre en série avec celle-ci, une petite résistance de 1500 Ohm au minimum (afin de consommer le surplus de tension soit environ 10,5 sur les 12 V - suivant tension initiale de la batterie qui peut monter jusqu’à 13,8 V). Si vous disposez d’une bonne réserve de LED, vous pouvez améliorer la puissance de la lampe en mettant en parallèle cette fois, plusieurs « séries » de LED (toujours par 8 ou par 9 pour respecter la tension d’alimentation).
Mail, pièces jointes et antivirus serveur…
Quand on envoie une pièce jointe dans un mail, celle-ci est systématiquement examinée par un antivirus. Ceci ne devrait normalement pas poser de problème et on devrait donc pouvoir envoyer un peu n’importe quoi ! Oui, mais voilà, un antivirus de serveur considère un fichier exécutable comme un virus. Alors très rapidement, on se retrouve confronté à un problème… : comment envoyer un petit logiciel à un ami sans se retrouver bloqué par l’antivirus du serveur en question… ? Car qui dit logiciel dira forcément dedans, au minimum un exécutable (.bat, .exe/…). Même si vous envoyez ce logiciel en question zippé, cela ne changera rien… L’antivirus le détectera et bloquera l’envoi. Alors voilà j’ai cherché un moyen de tromper le serveur et pouvoir envoyer quand même un logiciel en pièce jointe (PJ). L’astuce trouvée, c’est de changer l’extension du dit logiciel. Ensuite, bien sûr, il ne faudra pas oublier de remettre le nom d’origine du fichier sinon, le logiciel ne fonctionnera pas. Il suffit de mettre un nom totalement inconnu en informatique (par exemples : .zzz au lieu de.zip, .xxx au lieu de .exe).
Il suffit de le préciser à votre correspondant qui devra remettre l’original manuellement, après réception, bien sûr.
Et là, cette fois votre PJ sera envoyée sans problème.
Maladies, traitements et jeûne…
Lorsque l’on tombe malade et ceci quelle que soit cette maladie, il y a une chose à laquelle on pense rarement
pour se soigner, c’est le jeûne. Hé oui, l’abstinence totale de nourriture est bien souvent salvatrice pour toutes les déviances de l’organisme. Lors d’un jeûne, pratiquement, l’organisme va se retourner alors vers lui-même pour trouver sa propre énergie de fonctionnement (dans nos graisses en réserve, surtout) et là, il va se mettre à éliminer énormément les toxines de notre corps (car moins sollicité pour la transformation des aliments). Toxines qui sont à 90% à l’origine de nos maux ! Toutefois, il faudra se rappeler que « abstinence » ne signifie pas obligatoirement absence totale de nourriture ou boisson. En premier, il sera impératif de boire beaucoup d’eau, ce qui aidera parfaitement le corps à éliminer ses toxines. On pourra également boire des jus de fruits frais ou des soupes légères qui amèneront un tout petit peu de protéines. Mais jeuner complètement ne sera pas dangereux en soi. Au bout du second ou troisième jour peut apparaître des petits gènes (petits malaises mal définis) qui seront le résultat d’une acidose de l’organisme. Ceci sera tout à fait normal et le fait de boire des jus de fruits ou des soupes légères atténuera cet effet. Mais, encore une fois, ils ne seront en rien dangereux. Le jeûne total peut durer une semaine, voire deux (il peut aller jusqu’à 30 voire 40 jours avant accident sérieux irréversible d’après les dernières recherches). L’organisme durant tout ce temps va pouvoir se purifier d’une façon optimale et tout cela sans aucune prise de médicament. Quand on est isolé de tout, comme c’est notre cas en bateau au bout des mondes…se rappeler ce mode de soin, on ne peut trouver plus simple et souvent plus efficace. Bien sûr, tous les acteurs de la médecine traditionnelle de l’allopathie vous diront que c’est nul, voire dangereux ! Mais ne les écoutez pas, de nombreuses études ont été faites sur le sujet, en particulier en Russie et les résultats sont incroyables, ils s’apparentent parfois au miracle ! Mais là, on touche de suite à une maladie bien plus grave de notre société occidentale : le commerce très juteux des lobbying pharmaceutiques et de leurs laboratoires associés, un fonds de commerce inépuisable : LA MALADIE !
Ruche sauvage et abeilles…
Si un jour vous êtes fixé en quelque part dans un endroit sauvage, vous pourrez fabriquer une ruche rudimentaire mais fonctionnelle qui pourra donc vous apporter ce miel, si précieux à la santé. Il suffit pour cela de mettre en place une ruche-tronc et le temps fera le reste. De nombreuses ruches de ce type existent de par le monde mais on n’en parle jamais. Je ne vais pas décrire ici la procédure de mise en place d’un tel système car un site très bien fait vous expliquera tout. C’est par ici… http://www.ruchetronc.fr/
Contrairement aux ruches dites « industrielles » où il faut tout acheter, y compris la reine (pour démarrer la colonie) et à un prix exorbitant, là, tout sera gratuit… C’est tout simplement ainsi que l’homme à commencer à « fabriquer son miel ». Et la méthode fonctionne toujours aussi bien !
Véhicule en fermeture tout électrique…
La plupart des véhicules « modernes » sont tout électrique. Ce n’est pas forcément mieux qu’avant, non loin de là même… Un simple exemple, vous tombez à l’eau avec votre véhicule et tout le système se retrouve neutralisé, y compris l’ouverture des portes et des fenêtres. Vous restez à l’intérieur dans ce qui va devenir votre « cercueil » si les secours n’arrivent pas rapidement. Triste perspective !
Bon soyons zen et voyons plutôt une simple panne de batterie consécutive à une absence prolongée… C’est vous qui étiez parti en croisière longue durée. Et, à votre retour, la batterie est à plat. Là, si votre voiture ne dispose plus du tout de serrure ou que la seule encore existante (côté chauffeur) est en panne eh bien que nenni : vous ne pouvez même plus entrer dans l’habitacle… Niet, vous ne pouvez plus rien faire, pas même ouvrir le capot pour recharger la batterie. Le comble !
Alors voilà une astuce que j’ai trouvée et mis en place sur ma voiture car ce souci m’est arrivé (utilisation de la voiture 2 mois par an seulement)… Vous branchez sur la batterie un fil de gros calibre (du 4mm² suffit) sur les bornes + et – et vous faites descendre ce fil vers un endroit accessible depuis l’extérieur de la voiture. Sous la voiture vers l’avant, proche du pare-choc sera parfait et là, vous y mettez un gros domino. Ce fil sera donc en attente d’un branchement soit pour recharger, soit au moins pour l’alimenter le temps de l’ouvrir avec la télécommande. Après vous aurez tout le loisir d’avoir accès à l’habitacle et la batterie pour la recharger. Je trouve que tous ces (soi-disant) progrès sont complètement débiles à mes yeux… Bon, je n’y changerai rien alors, il vaut mieux trouver des parades préventives aux galères qu’ils peuvent engendrer…
Qu’on se le dise …et bon vent !
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