671 Start-up et ce milieu du numérique dans le vent…
671 Start-up et ce milieu du numérique dans le vent…
Depuis les années 2000, c-à-dire avec les débuts de l'ère "tout numérique", on entend parler de ces start-up chaque jour, en bien comme en mal. Et cette manière de les percevoir n'est pas usurpée, loin de là certes, car certaines d'entre elles font fortune en quelques mois mais bien d'autres disparaissent aussi vite qu'elles sont apparues.
La start-up : définition
Une start-up est par principe même, "une jeune entreprise qui se veut innovante dans le secteur des nouvelles technologies". Beaucoup des ces entreprises évoluent aujourd’hui dans le secteur de l’information et de la communication. Ces gens sortant généralement "d'études commerciales" ne travaillent qu'avec un minimum vital et que par et sur le Net. Ils investissent peu mais rapidement pour gagner de l'argent aussi rapidement et le plus possible !
D’un point de vue étymologique, cet anglicisme "start-up" vient de start (démarrage) sous-entendu d’une nouvelle entreprise, et de "up" qui laisse indiquer qu'elle va très vite grimper en rendement financier.
La start-up dans l'idée première des gens qui les montent est avant tout un état d’esprit… Une équipe de jeunes (la French Tech comme ils se nomment) partageant les mêmes valeurs de réussite rapide pour gagner de l'argent facilement en poursuivant un projet commun qui se veut toujours "innovant et dans le vent de la mode du moment"…
Mais comme dit la formule consacrée...il y a loin de la coupe aux lèvres !
Un article de la Tribune nous éclaire sur le sujet… :
"Raz-de-marée de faillites dans la French Tech. Après une décennie d'euphorie, les start-up tricolores subissent de plein fouet les conséquences de la crise mondiale du financement de la "Tech" depuis 2022-2023, essentiellement liée à l'explosion des taux d'intérêt. Alors que depuis 2016, les faillites de start-up matures se comptaient sur les doigts d'une main chaque année, les défaillances se sont empilées ces 18 derniers mois. Elles se comptent désormais en dizaines à chaque trimestre. Le rêve de devenir millionnaire en quelques mois seulement s'écroule aussi vite qu'il s'est constitué.
Ainsi, d'après une étude réalisée par la Banque de France sur la santé financière des start-up tricolores en 2023, complétée par les derniers chiffres jusqu'à juin 2024 obtenus par La Tribune, 129 start-up matures ont fait faillite ces 18 derniers mois. Dont quelques fleurons de l'écosystème, à l'image de la biotech Bioserenity et ses plus de 300 employés, le service de scooter électrique Scoty le spécialiste de l'intérim et ancien membre du French Tech 120 Iziwork ou encore le champion de la navigation autonome Navya.
Dans le détail, 76 pépites de la French-Tech ont mis la clé sous la porte en 2023. Et 53 sur le seul premier trimestre 2024. C'est dire si ces entreprises sont plus qu'éphémères".
Un exemple malheureux parmi d'autres et qui ont ruiné tous ceux qui y ont cru…
"My little trip" start-up qui fait faillite…
Des voyages soit-disant étudiés "pour vous" avec des prix imbattables…. Mais quand on réfléchit deux secondes ,ces sociétés frisent l'arnaques avec leurs propositions mirifiques… ! Résultats : 4000 clients floués, qui ne reverront jamais la coquette somme d'argent payée par avance sur leurs voyages" !!!!!
Conclusion :
Ces start-up sont trop souvent des miroirs aux alouettes, un point c'est tout.
La sagesse veut, depuis la nuit des temps, que dès l'instant que l'on souhaite investir ou acheter un bien ou un service (séjours ou voyages entre autres biens divers…) , eh bien, il faut vraiment se diriger vers des sociétés qui ont pignons sur rue avec une adresse fixe et bien réelle depuis des années. C'est vraiment un gage de sérieux et une sécurité.
Toutes les sociétés de type start-up qui font des offres très alléchantes, qui n'ont qu'une adresse virtuelle, un site sur le Net et un numéro de téléphone portable, donc sans siège social fixe et vérifiable, devront être considérées comme suspectes ! Et les arnaques dans ce domaine sont légions.
En cause, l'instabilité économique de notre XXI ième siècle…
De nos jours tout peut basculer dans l'exaction du jour au lendemain. Certaines entreprises souvent qualifiées de start-up sont créées en moins d'une journée… Ces personnes possèdent seulement un smartphone avec un bon abonnement à un FAI et font tout à partir de ce seul outil. Ainsi, on peut voir un artisan, constructeur de maison par exemple, qui va louer absolument tout son matériel pour un chantier et engager des ouvriers à la tâche les jours seulement où il en aura besoin (je ne parle de leur réel statut !). Puis le chantier terminé, l'entreprise disparaît totalement des radars comme de la chambre de commerce, celle des artisans ou encore la mutualité agricole… Cette personne recommencera éventuellement ailleurs et dans un autre domaine, même hors de sa compétence. Les exemples de ces "sociétés éphémères" qui sont en permanence dans l'improvisation ne manquent pas désormais.
Il est bien évident que si des malfaçons seront constatées plus tard par le mandataire de ce bien, il ne lui restera aucun recours possible pour se défendre de telles bévues. Et de nos jours ce genre de sociétés ne manquent pas et, parfois, sont à la limite de l'escroquerie organisée.
Qu'on se le dise...et bon vent…!
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