759 Nouvelle expérience à réaliser pour comprendre l'Absolu...
759 Nouvelle expérience à réaliser pour comprendre l'Absolu...
L'expérience des cailloux dans un pot de verre...
Voici une belle leçon de pédagogie, de méthodologie mais aussi une nouvelle illustration, simple et pratique, afin de comprendre ce qu'est l'Absolu, encore une fois…
Nous allons faire une expérience que voici… Pour cela, il nous faut en plus d'une petite assemblée de convives, une table et quelques accessoires pour vous…
1) Un grand pot en verre (de 3 à 5L), transparent donc, que l'on pose sur la table.
2) Une dizaine de cailloux assez semblables, de la grosseur d'une balle de tennis mais on pourrait prendre des boules de pétanques ou tout autre objet rond de cette grosseur environs qui peuvent donc aussi entrer dans le pot…
3) Des cailloux plus petits cette fois genre gravillons ou même des billes à jouer.
4) Un petit sac de sable fin (1L ou 2L).
5) Un pichet d'eau du robinet.
Mais de tous ces objets, il ne faut pas montrer les objets des cas 3, 4 et 5 (impératif). Seul le pot vide et les gros cailloux peuvent être mis sur la table, le reste sera rangé dans une sacoche à portée de mains ou au sol.
Bien.
Maintenant, en étant installé à la table pour vous, devant les "spectateurs", voici comment va se dérouler l'expérience…
1) On place les gros cailloux, genre galets, lentement, un par un, dans le pot jusqu'à ce qu'il soit rempli à ras bords (en général, 6 à 7 suffisent suivant leur grosseur). Il est alors impossible d'y en mettre un de plus. Le pot est donc "plein".
Question à l'assemblée après cette première "manipulation"… :
Est-ce que le pot est plein...?
Tous ou presque vont répondre en coeur... "Ben oui, il est plein"
J'attends un peu et je leur dit..."Vraiment"...?
Note : on est dans le relatif. On voit seulement ces cailloux là-dedans et aucun autre en toute évidence ne pourra y entrer donc il est bien plein, ce pot ! En fait, on ne pense qu'à ce que l'on voit là, d'immédiat, sur place devant nos yeux (raisonnement donc Relatif!).
Je sors alors de ma sacoche mes billes que je commence à mettre sur et dans les gros cailloux. Celles-ci étant bien plus petites que mes cailloux, elles vont se glisser entre eux et aller jusqu'au fond jusqu'à le remplir en haut, car bien plus petits que les premiers. Je epux même secouer un peu le pot pour bien montrer que çà descend jusqu'au fond. La transparence du pot permettant de bien voir cet effet, il n'y a pas de doute là-dessus, le pot n'était donc pas vraiment "plein", puisque je viens de mettre d'autres choses dedans ! Certains commencent à cogiter un peu et à "penser autrement"...
Après ce subterfuge, je repose la question aux spectateurs….
"Est-ce que le pot est plein...?
Quelques "oui" timides cette fois par méfiance mais, d'autres, plus malins… :
Ben non répondent certains après "le coup des billes", ils commencent à comprendre que l'on peut mettre quelque chose de plus petit puisqu'il reste du vide entre les galets et les billes aussi, donc le même coup que les gros cailloux (on ne va pas se faire avoir 2 fois de rang!).
Bonne observation, leur dis-je… :
Eh oui , c'est bien vu, il n'était donc pas "plein" !
Et alors, c'est ainsi que je sors mon sac de sable fin et je le verse aussi sur les billes et les cailloux dans le pot. Ce sable va s'immiscer dans les interstices partout car il y en a encore de la place puisqu'il est très fin, passe partout entre gros cailloux (ou galets) et billes (ou graviers)... Et là j'en met jusqu'à ras la gueule. Le pot est parfaitement plein cette fois et là, c'est une évidence cette fois.
Et je recommence ma question : le pot est-il plein cette fois…?
Tous, mais absolument tous, vont répondre : que oui, là, cette fois il est vraiment bien plein.
Vous êtes sûr, leur demandai-je…?
Tous répondent en choeur que...: "Ah Oui, là, avec çà, on ne peut plus rien mettre dedans, c'est sûr !". Tous se mirent alors à se regarder d'interrogation et d'ironie car le pot était bien plein cette fois. Personne ne voit comment je pourrai encore y ajouter quelque chose dedans.
Et c'est là, à ce moment précis que je quitte le monde du Relatif pour entrer dans celui de l'Absolu… Tous, sans exception ont alors raisonné jusqu'à présent dans le relatif. C-à-dire on voit des solides que l'on met dans le pot et maintenant, on ne voit pas d'autres choses possibles du même genre à pouvoir mettre dedans de plus petit. Donc c'est fini et bien "plein".
C'est alors que je sors mon pichet d'eau et que je le verse délicatement dans le pot. Je vais pouvoir en mettre plus de 1,5L tellement il reste de place en fait entre tous ces "solides" et ce jusqu'à ras la gueule !
Là, généralement, il se produit un grand silence devant une telle surprise car personne n'a pensé à ce "changement de matière", un autre niveau de conscience...
Les spectateurs en sont figés car aucun d'entre eux n'a pensé à changer la nature même de la matière que je pourrai mettre dans ce pot ! Après des solides, je peux encore mettre du liquide, bien évidemment. On est passé à ce moment précis du monde Relatif au monde de l'Absolu. On élargit le mode de pensée pour agréger une autre dimension, un autre espace, différent, qui lui, peut fournir une solution inattendue à notre problème.
Vous voyez, le pot n'était pas encore vraiment plein. Mais il fallait penser à une autre dimension… Et là, maintenant, je ne peux vraiment plus rien mettre d'autre à l'intérieur, il est plein.
Là je leur pose la question suivante…
Si j'avais commencé par mettre de l'eau et du sable, est ce que j'aurai pu en mettre autant dedans… ?
Tous ont répondu… Eh bien non.
Alors, sur le fond, que nous montre cette petite expérience...?
Cette expérience démontre en tout premier que si on veut vraiment remplir quelque chose, on doit impérativement mettre les gros cailloux d'abord, puis les petits graviers, puis le sable et l'eau en tout dernier. Si on procède autrement, jamais on ne pourra y mettre autant de choses dedans. Le plus important n'est donc pas le travail à faire lui-même, mais la "méthode employée pour réaliser cette chose". Et que si on raisonne uniquement dans le Relatif, on ne va pas trouver toutes les solutions possibles à un problème posé. Il faut impérativement passer dans le domaine de l'Absolu. Raisonnement tridimensionnels (en 3D), ou tri-types comme là : solide, liquide, gazeux.
Leçon supplémentaire de cette expérience...
Dans notre vie au quotidien, il doit en être de même. Il faut savoir trier ce qui sera très important et donc à faire en tout premier, c-à-d classer ce qui est indispensable et primordial et ce qui restera secondaire ou "superflu", voire même inutile…! Agir avec "méthode" est fort probablement l'une des clés de toute réussite !
La méthode de travail est donc la première chose que l'on doit établir avant de commencer n'importe quel ouvrage mais que en plus, il faut apprendre à changer "le niveau de conscience" qui nous impose ce travail, ce problème à résoudre. Raisonner avec son environnement spatial, en 3D, en non pas rester à plat, en plan (en 2D) comme on le fait si souvent sans même s'en rendre compte !
Alors, en extrapolant cette expérience, voilà la leçon de cette démonstration...
Dans chaque vie il y a des événements très importants : ce sont les gros cailloux. et d'autres qui seront plus secondaires comme le gravier et le sable, des accessoires au fond et pas forcément utiles voire même superflus parfois. Alors il faut pour chacun d'entre nous savoir quels sont les gros cailloux de notre vie... Une bonne santé, avoir une famille heureuse, réaliser ses rêves, défendre une cause, apprendre un bon métier, jauger ce qui sera important pour soi, pour ses proches, etc etc... C'est à chacun de savoir quels seront les gros cailloux de sa vie et donc de les placer en tout premier dans le programme de sa vie, de ses rêves, et au final, réaliser ses projets.
Voilà la réelle et véritable leçon de cette expérience des cailloux dans mon pot !
Avoir une méthode de travail pour chaque ouvrage et en plus raisonner dans l'Absolu pour trouver la (les) bonne solution à chaque problème posé.
Qu'on se le dise et...bon vent…!
"Le véritable génie humain ne consiste pas à inventer de nouvelles choses plus complexes, plus grosses, plus lourdes d'emploi mais bien plus à améliorer celles déjà existantes en les rendant plus simples, plus pratiques, plus intuitives et moins gourmandes, tant en matières premières pour les fabriquer qu'en énergie pour les faire fonctionner".
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