Enigme 203 – Le caractère volage des abeilles…
Enigme 203 – Le caractère volage des abeilles…
Dans les serres d’horticulture vivrière d’aujourd’hui, le niveau technique de travail est phénoménal. Les cultures sont devenues hydroponiques, c’est-à-dire faites hors sol avec des apports de nutriments au compte-gouttes calculés par ordinateurs. Des tas de paramètres sont contrôlés à chaque instant de la journée et de la production… Cela va des paramètres de base comme la température, l’hygrométrie, le pH, l’ensoleillement, la ventilation, etc… jusqu’à la concentration des composés chimiques nécessaires aux plantes pour se développer de façon parfaite. Mais il est un élément que l’homme ne pourra jamais substituer : c’est la pollinisation des fleurs. Ainsi dans les serres (appelées aussi chapelles ou tunnels suivant les modèles) ou sont produits tous nos légumes et autres fruits du jardin, il faut donc y mettre des ruches. Ainsi les abeilles, en travailleuses infatigables, vont inlassablement butiner les fleurs et participent ainsi à un stade primordial de la production : la pollinisation.
Oui, mais voilà, il y a un hic…
C’est que nos petites abeilles sont des vilaines curieuses et des malines… Ainsi, elles s’envolent pour aller butiner les fleurs dans les serres mais bien vite elles se rendent compte qu’au-dehors, une fois sorties de la serre, il y a aussi tout plein de belles fleurs et de bonnes choses agréables à manger et à ramasser autour d’elles. Alors, dès l’instant qu’elles trouvent plus intéressant d’aller au-dehors chercher de la nourriture, eh bien, elles se passent le mot et toutes les copines rappliquent pour en faire autant ! Le moindre petit trou, dans les serres et les tunnels, leur sert à s’échapper au dehors. Bilan de leur trouvaille : elles ne reviennent plus « travailler » dans la serre, mais préfèrent nettement la diversité des champs alentours…
Là, pour notre brave horticulteur, eh bien c’est la cata car le travail de pollinisation n’est plus fait dans ses rayonnages.
Alors question…
Qu’est ce que nos horticulteurs ont-ils alors trouvé comme solution pour palier la fainéantise de ces petites coquines qui préfèrent sortir batifoler dans les champs plutôt que de travailler sans relâche dans les serres en tant que prisonnières ?
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