200 Mille et cinq conseils pratiques de vie à bord…
200 Mille et cinq conseils pratiques de vie à bord…
Bouchon de cérumen dans l'oreille…
Il arrive parfois qu'un bouchon de cire se forme dans l'oreille. Cela n'est pas rare à bord avec les bains ou les plongées répétées… Bien sûr, on pense de suite au coton tige pour essayer de sortir le bouchon, mais c'est en fait une bien mauvaise idée. Un truc simple est de mâcher du Chewing gum (ou autre chose…). En effet c'est la mastication (suivie de déglutition) qui est d'une manière naturelle, la méthode normale d'évacuer le cérumen des oreilles. Donc en provoquant cette mastication – déglutition, vous allez activer fortement cette tendance normale et l'oreille se débouchera d'elle-même rapidement. Un peu d'eau bouillie, tiède, mis dans l'oreille quelques instants aidera bien également à ramollir la cire. Mais tenter de l'extraire sera le plus souvent néfaste. Dernière solution si le bouchon est vraiment récalcitrant : utiliser de l'eau tiède et injecter dans le conduit auditif avec une seringue (sans aiguille ou bien une grosse aiguille "tronquée"). Auparavant, on peut instiller dans l'oreille quelques gouttes d'Otypax si on en a (ou un dissolvant à cérumen de ce genre). Maintenir la tête penchée durant 5-6 minutes, puis rincer à la seringue, cela facilitera le décollement du bouchon.
Bouteille en verre, protection…
A bord, les bouteilles en verre ne sont pas trop recommandées mais il nous arrive forcément d'en emporter (bon vin ou Champagne en prévision d'une fête…). Dans ce cas, un truc simple pour la protéger des chocs (inévitables à bord…),c'est de la glisser en la forçant un peu, dans une bouteille minérale découpée auparavant. Il suffit de trouver le bon diamètre, éventuellement la chauffer un peu et la forcer sur la bouteille en verre. Bonne protection assurée !
Caillibote, le fromage de mon enfance…
Lorsque j'étais gamin, en Bretagne, on avait droit parfois à un dessert succulent que je n'ai jamais revu depuis, c'était la caillibotte (ou caillebotte).
La caillibotte est un fromage à pâte fraîche, non salée et qui peut se faire avec n'importe quel lait. En Bretagne, il était fabriqué avec du lait de vache. Le lait est mis à caillé avec un "précipitant" comme du vinaigre, de la présure ou des plantes genre « caille-lait » (chardon faux-artichaut, gratteron, aspérule…). C'est un dessert que l'on dégustait l'été avec des fraises ou des framboises, un vrai délice. L'aspect final est celui d'un yaourt gélifié, comme le flan aux œufs. En voyage, il serait donc possible de fabriquer aisément ce genre de dessert dès lors que l'on dispose de lait.
Conserver les oignons ou l'ail…
Les oignons ou bien l'ail, se conservent bien souvent, difficilement. C'est toujours un manque de ventilation qui les fait s'abîmer. Une bonne astuce consiste à les mettre dans un vieux collant (morceau de filet fin, de Tulle…), et de suspendre le tout, dans un endroit sec et ventilé. La lumière n'est pas gênante. Longue conservation assurée.
Crampons à glace (verglas) de secours…
Parfois le froid arrive brutalement et s'en suit une période de neige ou de verglas, consécutive à ce type de temps… Alors voici un truc simple pour se fabriquer une semelle antidérapante…
Vous prenez une vieille boîte de conserve vide genre « demi 4/4 ». En général, elles font 400grs. On en trouve de toutes natures et sous différents formats. La plus pratique est celle qui fait 85 mm de hauteur pour le même diamètre. Une fois consommée, il suffit alors de la plier en deux (l'écraser bien à plat) après avoir ôter ses deux fonds et avoir passé à l'intérieur 2 morceaux de sangle ou des garcettes solides.. Ensuite à l'aide d'une pointe trempée ou d'un poinçon, il suffit de perforer (au marteau) les deux épaisseurs en même temps. Procéder sur une planche de bois tendre. Une fois perforée d'une centaine de trous, cela vous donnera une surface couverte de petites pointes acérées qui constitueront une excellente semelle "anti dérapage". Ne restera plus qu'à attacher cette plaque sous vos chaussures et, en avant la promenade sur la glace... …sans risquer la chute. Avantage de ce format de boîte, il fait juste la largeur d'une chaussure moyenne, donc très bonne tenue "aux pieds".
Simple, rapide, pas cher et très fonctionnel.
Détachant miracle…
Je n'ai pas encore essayé mais vu sur la toile… Si vous avez du linge avec une tâche persistante, vous le mettez en machine en lavage « normal » avec en plus un comprimé de Spasfon. Résultat miraculeux…paraît-il !
Etendoir à linge de secours (2)…
De nos jours, on trouve des jantes de roues de VTT partout à traîner. Cela paraît même insensé, mais c'est ainsi. Bon, ce n'est pas pour me déplaire car bien souvent elles sont en alu et peuvent servir à faire des tas de choses... Entre autres, voici un bon étendoir à linge de secours tout trouvé !
Pour ce faire, il suffira d'agrandir les trous de passage des têtes de rayon et chanfreiner les trous (usure du fil). Ensuite, passer un fil de Nylon et entrelacer à bonne convenance à l'intérieur de ce cercle. Ne reste plus qu'à suspendre votre étendoir et le tour est joué. Encore un ustensile courant de fait avec de la «récup », comme toujours.
Fourmis qui s'installent à bord…
Parfois il arrive que des fourmis viennent s'installer à bord. Cela n'arrive que si l'on est relié à terre bien sûr. Cette invasion devient vite désagréable, voire vraiment gênante.
Un moyen simple et efficace de stopper cet envahissement, c'est d'écraser sur le cordage par lequel ces bestioles arrivent, une bonne dizaine (voire plus…) de ces infatigables fouineuses. Ainsi les suivantes déclareront la zone dangereuse et refouleront ailleurs. Les fourmis sont des travailleuses ordonnées et puissamment organisées. Si l'endroit par lequel elles passent vient à être classé "dangereux", elles partiront immédiatement ailleurs. Ceci est donc un moyen simple de faire cesser l'invasion par un cordage. Pour plus de sécurité, vous pouvez capturer plusieurs d'entre elles et les écraser sur les autres haussières vous reliant au bord. Ainsi, si tous les cordages sont imprégnés et sentent l'acide formique, les fourmis ne vous importuneront plus.
Guêpes et frelons, comment s'en débarrasser 1…
Pendant les périodes chaudes de l'été et surtout l'automne, il est fréquent d'être importuné par des guêpes ou pire des frelons, ces derniers sont de plus en plus présents.
Alors comment s'en débarrasser aisément ?
Eh bien le moyen le plus simple et le plus pratique est de mettre en place un piège pour les attirer.
Pour cela prendre une bouteille d'eau minérale vide et couper celle-ci juste à la base du goulot que l'on retourne sur le reste de la bouteille. Auparavant mettre à l'intérieur un bon verre d'eau très sucrée (ou mélangé à du sirop, miel ou autre ingrédient sucré…). On peut badigeonner les parois avec un peu de miel, sucre ou confiture, c'est encore plus efficace.
Les guêpes attirées par l'odeur sucrée vont entrer par le "goulot inversé" (entonnoir) et ne pourront pas ressortir. Elles finissent par tomber dans l'eau, épuisées puis se noient. Ce piège aura aussi le mérite de les attirer ailleurs que dans votre cuisine ! Très efficace.
Guêpes et frelons, comment s'en débarrasser 2…
Il paraît que les guêpes ont horreur de l'odeur des clous de girofle. Alors il suffit d'écraser dans une tasse ou une coupelle, un ou deux clous de girofle et cela éloignera durablement les guêpes. A vérifier. Perso, je suis friand de ce condiment. On ne mange pas le pied en forme de petit calice à quatre pétale, mais seulement la tête, ronde et parfumée… Oh là là, quel délice… En Asie d'ailleurs certaines cigarettes sont parfumées ainsi, les Kretek (entre autres marques), goût sublime et inimitable !
Parfumer des œufs…
Pour parfumer des œufs (frais) il suffit de les enfermer dans une boîte hermétique (préférence en fer ou verre - bocal) et d'y mettre avec un peu de la plante ou de la « chose parfumante ». Cela fonctionne très bien avec n'importe quel aromate (ou essence, huile essentielle de fleur…), y compris un petit morceau de truffe !
Sac à outils « tout fait »…
Mettre les outils dans de petits sacs de toile est bien pratique, que ce soit pour le transport comme pour le rangement. Mais il est assez fastidieux de confectionner ces petits sacs, du genre en toile forte. Alors j'ai trouvé un moyen super pour en fabriquer en utilisant simplement de vieux Jean's. En général quand ceux-ci sont usés, c'est souvent aux genoux et/ou à l'entrejambe qu'ils cèdent. Il reste donc les jambes du pantalon qui sont "bonnes". Eh bien, il suffit de couper ces bas de jambes (sous le genou environ) et de coudre la coupure à la machine, sur l'envers. Comme le bas (l'autre côté) comporte déjà un ourlet eh bien il suffit de l'utiliser pour y passer une garcette. Voilà un sac confectionné en cinq minutes, costaud en prime et tout en récup. Vive les vieux Jean's !
Stylo bille, récalcitrant…
Quand les stylos bille restent longtemps sans servir, ils finissent par se bloquer (bille figée par l'encre durcie). Pour pouvoir à nouveau s'en servir, tremper le bout de la pointe dans de l'eau chaude (toute la pointe et bas du stylo). Si ce traitement ne suffit pas, tremper cette pointe (juste la bille cette fois) dans une goutte d'Acétone (ou de diluant à peinture). Forcer ensuite la bille à rouler sur un support rugueux (semelle – cuir – tissu…). En général, l'encre, tout comme la bille, se remettent à circuler normalement.
Veste matelassée de secours…
Si un jour vous avez besoin de vous couvrir d'une bonne veste contre le froid et que vous n'avez rien de ce genre à portée de mains… Vous enfilez deux chemises l'une par-dessus l'autre (la seconde devant être de plus grande taille) et vous bourrez entre les deux épaisseurs des chemises, des fougères, de la bruyère, du foin, de la paille, de l'herbe sèche…/… N'importe quelle plante sèche, fibreuse et/ou volumineuse fera l'affaire. Vous obtenez ainsi, une bonne veste matelassée de secours. Auparavant, vous pourrez coudre le bout des manches ainsi que la bordure basse des deux chemises ensemble. Vous utilisez alors l'entre-col pour garnir l'intérieur avec la fibre isolante. Ce procédé est très efficace.
Word et ses lacunes 2…
Quand on écrit sous Word, parfois avec la vitesse, on valide deux touches en même temps. Cela ne serait pas si grave sauf que cette mauvaise frappe valide aussi accidentellement des modifications dans le suivi de ce programme d'écriture. Alors voici un bug qui survient parfois lors de frappes rapides… Au lieu de s'effacer le caractère devant être supprimé, reste écrit, (passe en rouge et se trouve barré d'un trait en son milieu). Ces lettres, mots ou textes entiers, parfois supprimés ne peuvent plus du tout s'effacer ! Pas de panique il suffit d'aller dans : outils / suivis des modifications / afficher les modifications et de choisir donc parmi les possibilités offertes. L'un des choix a été "validé de fait", par la combinaison de touches malheureuse. Un nouveau choix, réel cette fois-ci, permettra de tout remettre en ordre. Enregistrez votre travail, vous le fermez et à sa réouverture les caractères en rouge barré auront disparu.
Word et ses lacunes 3…
Dans le même ordre d'idée parfois c'est le clavier lui-même qui va changer carrément de mode… Il passe du mode AZERTY en Mode QWERTY, sans que l'on sache pourquoi… Là, c'est la galère ! D'ailleurs ce « bug » est une bonne blague à faire à un collègue de bureau ! Bon… toujours pas de panique, il suffit de taper la combinaison de touches suivantes… " Shift (ou Maj) + Alt " et le tour est joué ! Avec cette combinaison de touches, on passe de suite d'un mode à l'autre ou l'inverse. Cela peut être utile parfois pour ceux qui frappent en anglais, par exemple… Mais se rappeler aussi que, si vous changez de "clavier", vous ne changez pas pour autant "vos touches" de places sur le clavier. Donc il vaut mieux, bien connaître l'autre clavier ou encore, « soluce intelligente », il existe des caches transparents avec l'autre clavier english, imprimé dessus. Ce cache sera bien utile si vous êtes un adepte de cette langue.
Qu'on se le dise …et bon vent !
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